Le lifting cervico-facial a pour but de corriger l’affaissement des tissus curetants et sous-cutanés du visage et du cou. Avec le temps, la peau se détend et les muscles ont tendance à ptoser c’est à dire à descendre créant l’apparition de bajoues, des plis nasogéniens plus marqués et un aspect plus flasque des tissus du cou.
La chirurgie consiste à décoller la peau, remettre les muscles en tension puis redraper la peau sans tirer de façon excessive pour obtenir un résultat naturel.
Le traitement est plus ou moins étendu selon les zones à traiter. Un mini-lifting peut être proposé lorsque l’état cutané et les corrections à apporter ne nécessitent pas un décollement important.
Le lifting cervico-facial peut être associé à d’autres gestes de rajeunissement du visage : blépharoplastie (chirurgie des paupières), lipostructures (injection de graisse), laser, lipoaspiration du cou…
Il s’agit d’un geste esthétique non pris en charge par la sécurité sociale.
Lors de la première consultation, le chirurgien pose des questions sur l’état de santé et examine le (la) patient(e) pour déterminer les zones du visage qui gênent le patient et qui seront à corriger lors de l’intervention.
Le chirurgien explique la chirurgie adaptée au patient, les gestes chirurgicaux qui peuvent être associés au lifting et les suites de l’intervention.
Une fiche d’information de la société française de chirurgie plastique est remise et expliquée.
Lors de la deuxième consultation, le chirurgien répond à d’éventuelles interrogations concernant l’intervention.
Les ordonnances de soins post-opératoire sont remises au patient.
Les photographies préopératoires sont réalisées.
Les cicatrices du lifting sont cachées dans les cheveux et au pourtour de l’oreille. Elles sont habituellement très discrètes et peu visibles.
Le patient est convoqué le matin de l’intervention.
Le patient est amené au bloc en salle de préanesthésie.
Il est ensuite installé en salle d’opération.
La durée de l’intervention est très variable et fonction de l’étendue du lifting et des gestes associés, habituellement entre 2 et 4h.
Une bande de contention est posé en fin d’intervention.
Le plus souvent, l’hospitalisation s’effectue en ambulatoire ou avec une nuit de surveillance dans le service.
Selon les cas, l’intervention se déroule sous anesthésie générale ou sous anesthésie locale avec sédation.
Le chirurgien incise autour de l’oreille et juste au-dessus dans les cheveux. On décolle la peau sur la zone nécessaire en exposant les muscles du visage. Les muscles sont retendus grâce à des fils sous la peau.La peau en excès est ensuite coupée et suturée.
Les cicatrices sont le plus souvent fermées avec du fil non résorbable et les points sont retirés au bout d’une semaine.
Le bandeau de contention est mis en place pendant une semaine afin de diminuer l’oedème post-opératoire.
Les suites opératoires sont le plus souvent peu douloureuses et des traitements antalgiques simples sont prescrits au patient.
On note souvent pendant les 15 premiers jours des oedèmes (gonflements) et des ecchymoses (bleus).
Le premier pansement est réalisé en général dans les 2-3 jours qui suivent l’intervention et les soins durent en général entre 7 et 10 jours.
Il est conseillé de se reposer les 10 premiers jours et d’éviter les efforts.
Le résultat est apprécié au bout de 2-3 mois mais les cicatrices sont encore roses et légèrement visibles (elles peuvent alors être cachées par du maquillage ou par les cheveux). Elles blanchissent en général vers le 6ème mois post-opératoire et deviennent alors très discrètes.
Les complications (hématomes, surinfection, problèmes de cicatrisation) sont rares et seront prises en charge rapidement et de façon adaptée.
Commentaires
Laissez un commentaire et le Dr Mathilde Robert vous répondra au plus vite